Ma vision du métier
Le contrôle de gestion, c'est comme le monstre du Loch Ness. Tout le monde en a entendu parler, mais personne ne sait vraiment ce que c'est !
Bref, un métier mal connu, tellement son champs d’application est étendu.
Pourtant, il est présent dans toutes les grandes entreprises. Il existe dans les plus grands cabinets d’audit, certains sont même dédiés à cette profession. Il y a une association (la DFCG), des groupes Linkedin, des séminaires sont organisés. Alors pourquoi, dès que la taille de l’entreprise est plus modeste, cette profession se résume à un manipulateur de données, un faiseur de tableaux Excel, un sbire du DAF ?
Loin de moi de mettre tous les DAF dans le même panier, j’en ai connu d’excellents. Mais j’ai tellement vu de directeurs financiers se sentant experts dans tous les domaines (professionnellement parlant), que je me demande: « A quoi servent mes années d’expériences, si on continue de me dire ce que je dois faire ? Pourquoi devrais-je me taire lorsque le budget est mal fait ?, Pourquoi dois-je brider ma créativité, mes idées, mon apport à l’entreprise ? »
Alors, non le contrôle de gestion n’est pas une tâche du DAF, c’est un métier à part entière. C’est le trait d’union entre l’opérationnel et la finance. C’est la transcription de la vie de l’entreprise en éléments comptables. Partant de ce postulat, il est évident que le contrôleur de gestion apporte autre chose qu’un DAF. Deux métiers différents et complémentaires pour une entreprise.
Si j’ai décidé de créer mon entreprise, c’est pour :
⇒ Donner un sens à la perception du métier,
⇒ Lui redonner son statut perdu de Conseiller,
⇒ Valoriser sa présence dans une entreprise,
⇒ Bien le différencier du DAF,
⇒ Le rendre partenaire plus que « rapporteur ».
Je souhaite démocratiser la profession, la rendre accessible et compréhensible, et la distinguer du milieu coincé et élitiste de la haute finance.
Pour cela, une atmosphère détendue sera toujours plus productive qu’une pression permanente. Un dialogue sincère plus efficace que de la complaisance facile.